Comme chacun sait, la ponctualité est de bon ton en Suisse, en particulier dans les transports publics. Ainsi, même les CFF, la plus grande entreprise de transports publics du pays, et de loin, peuvent se targuer d’un taux de ponctualité de 91,9 % (évaluation 2021). Ce chiffre est d’autant plus impressionnant quand on sait qu’un train qui arrive à destination avec plus de trois minutes de retard sur l’horaire prévu est immédiatement considéré comme non ponctuel par les CFF. Les autres pays ont en la matière des tolérances bien plus importantes et affichent pourtant des taux de ponctualité beaucoup plus faibles.
#HERTZ BUSINESS AVEC SERSA SUISSE
Ces étincelles sont synonymes de ponctualité
Sur le réseau ferroviaire suisse, des milliers de trains circulent chaque jour. L’entretien des voies incombe entre autres à Sersa Suisse, dont le personnel qualifié s’occupe souvent la nuit des travaux de maintenance et d’aménagement nécessaires. Comme bon nombre des opérations à réaliser sont situées dans des lieux isolés, rien ne peut se faire sans automobile. Pour assurer la réalisation ponctuelle de toutes les commandes, l’entreprise a également recours à des véhicules de location de Hertz.
Plus de trois minutes de retard sont suffisantes pour qu’un train soit considéré comme non ponctuel.
A quoi tient la ponctualité des trains en Suisse ? A l’interaction parfaite d’innombrables rouages. D’une part, cela dépend beaucoup de l’horaire qui est calculé dans les moindres détails. A cela s’ajoutent de nombreux collaborateurs impliqués, dans différentes fonctions et domaines (gare de triage, centrale de gestion du trafic, poste de conduite des locomotives, etc.) sans le professionnalisme desquels de tels résultats fabuleux seraient inimaginables. Et bien entendu, il faut du matériel roulant fiable, c’est-à-dire des trains dont l’acquisition et la maintenance sont également assurées par des professionnels.
Autre élément clé de la ponctualité de nos chemins de fer : le réseau ferroviaire. Pour assurer la fluidité du trafic ferroviaire malgré les énormes sollicitations, des travaux de maintenance, de réfection et de rénovation sont en principe effectués en permanence. Ils se déroulent souvent en arrière-plan, ou plus précisément dans l’obscurité, ce qui explique pourquoi peu de gens le savent. «C'est un peu notre destin que notre travail et notre personne n’occupent qu’une place marginale dans l’esprit des gens, si tant est qu’ils en aient une», déclare Rolf von Känel. Ce dernier travaille pour Sersa Group SA (Suisse), le premier mandataire des chemins de fer pour l’entretien et le développement du réseau ferroviaire en Suisse.
Rolf von Känel coordonne les interventions des collaborateurs de Sersa pour les exploitants ferroviaires et est donc quotidiennement en contact avec les spécialistes. «Mais je n’ai jamais besoin de les consoler de n’être pour ainsi dire que des héros de l’ombre», dit-il en souriant. Et d’ajouter que ceux qui travaillent dans ce secteur apprécient l’extraordinaire travail d’équipe et de pouvoir voir ce qui a été accompli. Bien sûr, cela motive aussi à travailler de nuit. «Pour des raisons de sécurité, nous intervenons essentiellement lorsqu’il y a peu de trains qui circulent», explique Rolf von Känel en ajoutant que ce travail de nuit a également quelque chose de très satisfaisant car «finalement, nous sommes en repos lorsque les autres travaillent.»
Sur ses 15 sites, Sersa Suisse compte quelque 1200 collaborateurs. La plupart d’entre eux travaillent sur les différents chantiers, ce qui nécessite une certaine organisation en matière de déplacement. C’est presque un paradoxe, mais généralement les transports publics ne leur permettent pas d’atteindre leur destination. «D’une part, parce qu’il n’y a pas de train ni de bus en semaine au beau milieu de la nuit et d’autre part, parce que les lieux d’intervention sont souvent éloignés des arrêts et des gares», explique Rolf von Känel. Il est donc impossible, pour Sersa Suisse, de se passer de véhicules à moteur – notamment de voitures de tourisme et de minibus comptant jusqu’à 9 places assises. En revanche, les machines et les appareils nécessaires peuvent presque toujours être acheminés par le rail.
Bien que les interventions aient lieu le long des rails, les véhicules à moteur sont indispensables.
En matière de gestion de parc automobile, Sersa Suisse adopte une approche extrêmement durable. Les véhicules sont tous achetés et ils sont exploités aussi longtemps que possible. «Nous ne commandons de nouveaux véhicules que lorsque c’est absolument nécessaire. Car chaque nouveau véhicule produit génère de nombreuses émissions lors de sa fabrication, et ce, quel que soit le type de motorisation», souligne Rolf von Känel. Si un véhicule de la flotte tombe en panne inopinément, Sersa collabore volontiers avec Hertz. «Comme dans tout notre ADN, il y va de la ponctualité. Lorsque nous réservons des véhicules chez Hertz, ils sont prêts à l’heure et en cas d’urgence, ils sont livrés tout aussi ponctuellement. Une fiabilité que nous apprécions énormément», déclare Rolf von Känel.